QUI SOMMES-NOUS? ADECA ou Association Développement, Environnement et Communication en Adrar est une ONG de droit mauritanien, autorisée par acte administratif N° 0530 du 19 juin 1999, délivré par le Ministère de l'Intérieur. La mission principale de l'ADECA consiste à œuvrer pour participer au développement durable local des populations locales. Durant les huit dernières années, ADECA a développé une large expérience dans les domaines de l'expertise, du conseil techniques et professionnels, de suivi évaluation des programmes de développement et d'appui institutionnel, administratif et professionnel au profit des associations socioéconomiques et professionnelles de proximité et pour le compte des administrations et projets publics de développement durable local en Mauritanie. Actuellement, les principaux partenaires de l'ADECA sont : le Ministère du développement rural et de l'environnement, le Programme de Développement Durable des Oasis/PDDO, le Projet de Développement Participatif Communautaire/PDRC, le Projet d'Aménagement Rural dans les Oasis de l'Adrar/PAROA, les Union des Associations Oasiennes de l'Adrar et de l'Assaba (réseau de plus de 10.000 paysans oasiens), et l'ONG internationale italienne ISCOS (Mali). ADECA a également une bonne expérience en matière de mobilisation et de gestion de personnels d'assistance technique spécialisés en matière de conception, de conduite et de réalisation des actions, interventions et/ou de programmes de gestion de développement durable en milieu rural notamment.
Depuis 2004, ADECA avait lancé un Centre de Recherches sur le Développement et le Futur (CMRDEF) pour contribuer à l'amélioration de la recherche scientifique et de l'expertise du développement durable en Mauritanie et dans la sous région en encourageant le dialogue et les échanges d'expérience entre les chercheurs et les professionnels du développement durable d'une part et, avec les structures de la recherche-action spécialisées à travers le monde. Ainisi, ADECA-CMRDEF est membre fondateur du réseau READI: Réseau Euro-Arabe pour le développement et l'Integration (Madrid) et chef de fil du réseau des ONGs de l'Adrar (RONGA).
PORTABLE ET DEVELOPPEMENT DURABLE
04-02-2008 / 17:52:51
"Ne jamais répondre à un téléphone cellulaire lorsqu'il SE RECHARGE!" c'est le contenu d'un message alarmant qui circule ces jours sur Internet, notamment sur les sites Web en Mauritanie. Ce message fait le récit tragique d'une personne qui rechargeait son téléphone chez lui, lorsqu'un un appel a sonné et la personne avait répondu, le téléphone toujours branché à la prise éclectique. En quelques secondes, une foudre électronique traversant le téléphone sans contrainte a projeté son usager au sol. Inconscient, avec un pouls très faible et des doigts brûlés, la dite personne serait décédée en cours de route pour l'hôpital.
Le message met en garde les usagers du portable de ne jamais utiliser un téléphone cellulaire lorsqu'il est branché à une prise électrique et rappelle que les téléphones cellulaires sont une invention très utile mais qu'il faut savoir qu'ils peuvent causer la mort. Le message, enfin, suggère aux lecteurs de "faire passer l'alarme à tous leurs contacts.
Nous pensons que si cette information malheureuse se confirme et se vérifie de sources sûres, nous devons tous (société civile, opérateurs de télécom & média publics) se mobiliser pour sensibiliser l'opinion nationale et internationale sur ce danger réel pour les usagers du téléphone portable. Dans ce cas, la prise en charge des couts de cette opération devra être collectée auprès des constructeurs téléphoniques NOKIA, LG, SAMSUNG, ALCATEL, MOTOROLLA, SONY-ERICSON et tous les autres.
En Mauritanie, c'est peut-être l'arbre qui cache la forêt, car cette information (vraie ou fausse) ressuscite le débat public sur la question de la contribution des opérateurs de télécom au développement durable du pays.Estimée à 3% du chiffres d'affaires des 3 opérateurs télécom exerçant en Mauritanie (Mattel, Mauritel et Chinguitel), soit environ 1 milliard d'ouguiya par an, cette enveloppe est collectée à titre de contribution à l'accès universel aux services sociaux de base. Le montant est versé chaque année dans les caisses de l'Agence Nationale d'Accès Universel sans retour visible sur les conditions de vie des citoyens, malgré la belle définition de la mission de l'Agence sur son Site web: "L'Accès Universel aux services consiste à permettre à toutes les personnes d'une communauté d'avoir un accès aux services de bases, à distance et à tarifs raisonnables. L'Agence est chargée par l'Etat de mettre en œuvre la Stratégie nationale d'Accès Universel. Cette dernière vise une généralisation progressive des services essentiels au développement économique et au bien-être social, notamment les services d'eau, d'électricité et de télécommunications appuyée de façon stratégique..."
A cette occasion, nous proposons que la société civile, tout en se mobilisant pour informer et sensibiliser les usagers du téléphone mobiles contre les méfaits éventuels du "portable", cherche une meilleure visibilité sur ce budget colossal versé chaque année par les opérateurs télécom de Mauritanie et, réclame à ce que les campagnes de sensibilisation d'ordre social notamment, celles relatives à la "Santé-téléphonie" soient financées à partir de cette enveloppe.